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La Querelle des deux lézards et autres contes africains

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Titre original:La Querelle des deux lézards et autres contes africains
Taille:9933KB
Évaluation:
Type:PDF, ePub, Kindle
Catégorie:Livre
Téléchargé:2020 Jul 4

Pourquoi le roi veut-il tuer tous les vieux ? Qui a déterré le cadavre de Hyène-Mère ? Comment deux petits lézards peuvent-ils parvenir à bouleverser l'ordre établi et le bonheur familial ? Les trois contes initiatiques proposés dans ce recueil posent de drôles de questions. Plongé dans le monde imaginaire de l'Afrique traditionnelle, où les animaux et les hommes se mêlent et se répondent, le lecteur s'amuse et s'interroge. Ainsi il observe la vie, guidé en cela avec humour par Amadou Hampâté Bâ qui affirme : «Un conte est un miroir où chacun peut découvrir sa propre image.» Le dossier ° L'auteur ° L'oeuvre ° Pourquoi lire l'oeuvre ? ° Clefs de lecture ° Genre, action, personnages ° Thèmes et textes ° Bibliographie et filmographie Une généalogie compliquée Amadou Hampâté Bâ est né à Bandiagara, au Mali, officiellement vers 1901 mais plus probablement fin 1899 ou début 1900. Le pays est alors sous domination française : la pénétration coloniale, menée depuis le Sénégal par le colonel Louis Faidherbe puis le lieutenant-colonel Joseph Callieni, s'est faite progressivement à partir de 1878. La ville de Bandiagara, colonisée en 1893, avait été la capitale du royaume toucouleur du Macina, édifiée elle-même sur les ruines de l'Empire peul du Macina. Elle avait donc été le lieu de grandes guerres opposant différentes communautés ethniques, et était riche de traditions historiques et culturelles diverses. Amadou est le troisième enfant né de l'union d'Hampâté Bâ, le père, et de Kadidja Pâté, la mère. Celle-ci est la très jeune deuxième épouse en même temps que la cousine germaine du père de l'écrivain. Après la séparation à l'amiable de ses parents, Amadou est immédiatement adopté par Tidjani Thiam, second mari de Kadidja et chef de la province de Louta (dans l'actuel Burkina Faso). Il perd son père à l'âge de trois ans environ. Une enfance bouleversée mais heureuse Les premières années de la vie d'Amadou sont plutôt agitées. Alors que sa mère est à peine remariée, son beau-père Tidjani est arrêté pour raison politique, emprisonné puis exilé à Bougouni, à plus de 500 km de Bandiagara. Kadidja le suit. À partir de 1905 environ, Amadou et une partie de la famille de son beau-père iront les y rejoindre. Là, le petit garçon commence son éducation religieuse avec le marabout Tierno Kounta Cissé, qui meurt peu de temps après. À leur retour à Bandiagara, en 1908, Amadou retrouvera son grand frère Hammadoun, avec qui il poursuivra sa scolarité à l'école coranique. Il vit quelques années heureuses, au milieu de ses amis et avec sa famille. Courant dans la brousse, chassant, jouant, protégé et éduqué par des adultes aimants et vigilants, chef d'une association d'enfants (une waaldé), il apprend l'autonomie. Il est aussi en contact régulier avec des griots, des conteurs et des musiciens invités chez son beau-père et qui animent les soirées. Très tôt, son goût pour les histoires traditionnelles, les contes et les récits se révèle, et il est déjà considéré par ses camarades comme un remarquable conteur. (...)